mardi 1 mars 2011

La Malerune, Tome 1: Les armes de Garamont, de Pierre Grimbert


" La stabilité du monde repose sur deux runes magiques : la Malerune et la Belle Arcane. Mais un jour, les pouvoirs destructeurs de la Malerune sont déclenchés. Unique espoir pour rétablir l'équilibre : retrouver la Belle Arcane. Et le temps presse. Parmi des dizaines de chevaliers qui se sont déjà mis en quête, seul Eras de Garamont, parti il y a trois ans, semble toucher au but. Envoyés au château de Garamont, Zétide le vieux mage et Hogo le monstrueux lycante font la connaissance de la fille d'Eras. La quête doit se poursuivre : le sort du Troisième Monde est en jeu."



Je vais exprimer mon avis de novice en matière de Fantasy, étant donné que je n'ai jamais réellement donné de chance à ce genre.

Je ne suis pas une grande fan de descriptions, et je préfère les récits à la 1ère personne… Mais je suis bien contente d'avoir lu Les armes de Garamont.


Alors, certes, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire au début… autant être franche, j'étais perdue ! Au bout d'une cinquantaine de pages, j'ai fait une pause…Et puis, j'ai repris, et là, ça devient vraiment intéressant! On n'a qu'une envie, découvrir les secrets du château de Garamont ! Qui a libéré le Basilic ?Quel est donc cet étrange personnage qui garde les lieux ?Pourquoi Ariale est tenue à l'écart du monde extérieur ?


Tout ce passage, depuis l'arrivée de Zétide et de Hogo jusqu'aux environs d'une centaine de pages, sonne un peu comme une enquête afin de découvrir les mystères que cachent le château et ses habitants. Et puis, tout d'un coup, ça va très vite, « l'enquête » fait place à l'action. On est vraiment transporté par les évènements.


L'écriture est fluide, les descriptions nous aident vraiment à nous plonger dans cet univers peuplé de créatures étranges, fascinantes, et pour une grande part effrayantes, et aussi nous plongent au cœur de l'action.


Le récit est parfois haletant, alternant suspens et action, tension, et passages à l'ambiance plus légère. Un style efficace, même si certains passages plombent parfois un peu l'action, et des personnages attachants (même si parfois stéréotypés). J'ai adoré Lucia, Ariale et Hogo. Malgré l'écriture à la 3ème personne, on se sent proche des personnages. On ressent leurs angoisses, leurs craintes et leurs espoirs.


L'univers créé par Pierre Grimbert est vraiment fascinant, reposant sur ces deux mondes que tout oppose : l'Aeldo et le Maûne, dont l'équilibre a été bouleversé depuis la lecture de la malerune. Depuis, la magie des runes est instable, et le Maûne menace d'engloutir l'Aeldo. Seule solution : rétablir l'équilibre en retrouvant l'Arcane, que le chevalier Eras de Garamont recherche depuis trois ans.

On retrouve ainsi des thèmes tel que la bataille du bien contre le mal, et on peut comparer la quête de la belle Arcane à la quête du Graal.

L'intrigue, quant à elle, est très intéressante et bien menée.


Pour finir, je dirais que La Malerune, Tome 1 Les Armes de Garamont est un bon choix pour découvrir la fantasy. Même si les premières pages ont été difficiles... il faut dire que c'est nouveau pour moi, mais le reste se lit vraiment tout seul et assez rapidement.


Ah, j'allais oublier… je voulais vous mettre un petit extrait (chose que je ne fais jamais), mais je l'ai trouvé vraiment très beau, et j'ai pensé à le noter ! (page 103) :


« Elle se souvint également qu'elle aurait tout oublié à son réveil. Cela se passait toujours ainsi. Sa lucidité ne durait que quelques instants, ce moment étrange qui précédait la glissade vers le monde des rêves. En vain, tous les jours elle avait lutté… mais l'aube la trouvait invariablement ignorante du tourment de ses nuits »


Un grand Merci aux éditions Le livre de Poche et à Livr@ddict, qui m'ont permis de recevoir ce livre gracieusement!


Merci à ma sœur Flof13 pour sa correction… je ne suis pas illettrée, mais je suis capable de faire de très vilaines fautes!!!


Et avant que je n'oublie… Ce livre comptera pour le challenge Fantasy !


1/2

Article posté sur mon ancien blog, le 29 mai 2010.

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